Advocacy

C’est vous, le puissant ancien Président Alexandre Boniface, qui ne comprenez pas pourquoi les femmes n’acceptent pas la Constitution que vous avez concoctée avec votre Comité consultatif et votre président. Oui, cela vaut pour les jeunes aussi. Au fait, vous voulez notre acquiescement, à défaut notre silence.

À vous écouter vous plaindre (dans un extrait diffusé sur la radio Magik9) avec une arrogance d’homme qui a l’habitude d’obtenir tout ce qu’il veut, je mesure le vaste fossé entre vous et moi, entre vous et les femmes, entre vous et les jeunes, entre vous et nous — les Haïtiens et Haïtiennes, tout court.

President Jovenel Moïse’s years in office have never been characterized by respect for the will of his people, protecting them from kidnappings, gang rapes and massacres. But the spectacular horror of recent kidnappings, the high-profile assassination of a constitutional lawyer, repeated police brutality against peaceful protesters, the publication of an avalanche of illegal presidential decrees, redacting a new constitution by unconstitutional means, and giving extrajudicial powers to a new intelligence agency are ignominious acts that signal his intent on creating an autocratic state.

I recently read the Oct. 4 letter by H.E. Bocchit Edmond, Haiti’s foreign minister, responding to the Miami Herald’s Oct. 1 editorial urging President Jovenel Moïse to lead despite having failed to deliver. I have seen audacity in action before, but Edmond’s was particularly impudent. Edmond said that the Herald’s assertion that Moïse has failed to keep his promises was an exaggeration, yet he admitted little has been accomplished and, in an unusual show of honesty, said, “In fact, we’ve been set back.”

LOOKING out the window as the plane descended, I saw that Haiti had changed color. The familiar earthy brown tones of the mountains surrounding Port-au-Prince were no longer visible; instead, everything I could see was deep blue — the color of the thousands of tarpaulins covering the landscape.
I had last seen my country one afternoon back in January, when I was evacuated four days after the earthquake. Returning last month for a four-week trip, I was afraid to see what I would find.

Haitians learned from a foreign newspaper, the July 12 Miami Herald, that President Jovenel Moise plans to call on the Organization of American States (OAS) to conduct an audit of PetroCaribe funds, the Venezuelan oil aid meant to improve the lives of the poor.
It is a scandalous and shameful proposition for two reasons, in addition to being perversely counterintuitive.

Le ciel était dégagé sur la ville de Niamey, la capitale du Niger, en ce début de saison sèche. La journée tirait à sa fin et les rayons du soleil tombaient obliquement sur les têtes. Malgré cette chaleur torride qui montait et qui se faisait sentir sur les visages, une ambiance festive régnait dans les jardins du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Intégration africaine et des Nigériens à l'extérieur ce 31 mars dernier.

Dimanche 29 novembre 2015. La ville de Mirriah a fait sa toilette. Les rues et ruelles grouillaient du monde. Du palais du chef de canton au stade où se tiendra la cérémonie d'intronisation des cavaliers, notamment des princes et des nobles, avec leurs chevaux harnachés, souhaitent la bienvenue aux invités venus de tous les coins du Niger et du Nigeria voisin : C'est l'intronisation du 84e chef de la lignée des «tsosebaki», son Altesse Elhadji Moutari Moussa chef de canton de Mirriah; un grand jour de fête tant entendu par les populations de cette localité de l'est du Niger dans la région de Zinder à environ 920 kilomètres de Niamey, la capitale du Niger.

Le sultan de Dosso, Maidanda Djermakoye, n’en revient toujours pas : « En moins de deux ans de présence, Monique a conquis la chefferie traditionnelle. » Lui, l’homme sage qui veille comme à la prunelle de ses yeux à « l’harmonie des habitants », se souvient de ce premier jour où Monique Clesca, alors représentante du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) au Niger, s’est présentée dans son palais. « Elle parlait et je me disais : “causez toujours, ce n’est pas à moi que vous allez apprendre des choses”… », confie-t-il en riant dans son chèche qui lui couvre la bouche. « Sceptique au début, je me suis complètement investi dans la cause qu’elle défend », poursuit-il, confortablement installé sur son trône majestueux.

It is a word that conjures immense trauma and insurmountable pain: goudougoudou. It is unrepentant because the voice tends to break when it is uttered by those who lived it, or otherwise suffered from it — for it left an indelible mark on every Haitian, as if it were tribal scarification. It is the onomatopoeia created to name the rumbling sound of the 7.0-magnitude earthquake that shook the country at 4:53 on the afternoon of Jan. 12, 2010.
The souvenirs are there, undiminished and undisturbed. I remember the date, the time, the place where I was standing in my garden, and the names of the extended family members and friends I lost when the fault lines ruptured. Goudougoudou caused considerable damage, including the deaths of close to 250 000 people, when it leveled Haiti.